La colo, cette idée neuve

La colo, cette idée neuve de plus d’un siècle serait-elle encore et toujours une chance pour notre société ?
Délibérément nous y croyons au regard de notre expérience, de cette étude et des milliers de témoignages que nous avons cumulé ces dernières années.

La société de la fin du 20ème siècle nous aura été dépeinte comme une période de perte de repères, de valeurs, de citoyenneté avec en miroir, une montée de l’individualisme.

Nous engagerons-nous dans ce 21ème siècle sans réagir ?
Les acteurs des colos ont la responsabilité de l’accueil et de la formation d’un million d’enfants chaque année.
Certes, le temps de la colo est court, mais combien il a marqué des générations d’enfants qui aujourd’hui adultes ont trouvé dans cette expérience le sens des responsabilités, des valeurs collectives de respect de l’autre, des différences, de la solidarité et l’on transcendé par un engagement citoyen, politique, syndical ou social au service des autres.

La colo, cet espace unique où la mixité, de sexe, de culture, de quartier, d'origine sociale s’exprime, se rencontre, se partage dans la compréhension et l’acceptation de l’autre.

La colo, cette formule de vacances plébiscitée par 65% des enfants qui souhaiteraient partir (étude temps jeunes 2001), alors que seulement 1 sur 10 a la chance d’y avoir accès.

La colo , encadré par des milliers de jeunes, militants de l’enfance, se réclament du coté des « transmetteurs de valeurs » passionnés et engagés ponctuellement dans cette action que les normes poussent hors du champ des colos, au profit des professionnels du tourisme junior.

Cette étude nous montre une grande partie des facettes des colos, rencontre de mixité sociale, accueil d’enfants handicapés, expérience de citoyenneté, expression de liberté, d’égalité et de fraternité.